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Les soins aux sportifs
et pratiquants d’activité physique

Travailler en réseau

En médecine du sport, la plupart des prises en charge ne relève pas de la chirurgie immédiate. Cependant, il s’agit d’une consultation pluridisciplinaire qui tient surtout compte des circonstances d’apparition de la pathologie. Comme nous l’avions rapporté, les accidents de sport ne sont pas rares et nécessitent une prise en charge rapide puis un suivi dans le temps.

Les locaux doivent être adaptés à la prise en charge des pathologies sportives, orthopédiques et traumatologiques de l’appareil locomoteur, y compris dans le cadre de l’urgence. Le plateau technique doit permettre la réalisation d’immobilisations, d’orthèses, d’échographies tendino-musculaires (proximité d’un service d’urgence). La prise en charge des patients en post-urgence d’un accident de sport est une des missions du pôle. Les entorses de cheville représentent le 2ème motif d’admission dans les services d’urgence en France.

L’exigence du sport à haut niveau demande une coordination de soins et une filière spécifique. Cette même exigence tend à apparaître de plus en plus au niveau des amateurs et des pratiquants en loisir.

Permettre un diagnostic rapide avec l’imagerie

Un service d’imagerie médicale à proximité, performant qui puisse proposer dans un délai assez court de l’imagerie conventionnelle, ainsi qu’une IRM ou un Scanner de l’appareil locomoteur. Le traitement par les injections de PRP radioguidées par les radiologues et médecins du sport formés à la technique est d’actualité.

Proposer un traitement chirurgical adapté pour une reprise sportive dans les meilleurs délais

Les sportifs quel que soit leur niveau sont en principe assez exigeants et sont à la recherche d’une thérapeutique qui leur permette de reprendre rapidement les activités. Les médecins du sport assurent l’interface avec les chirurgiens concernés par la pathologie.

Orienter vers une rééducation dans un service dédié aux sportifs

Le pôle MEDISPORT doit pouvoir proposer aux patients ayant bénéficié d’une chirurgie ou d’une thérapeutique spécifique une admission dans un secteur d’hospitalisation traditionnelle ou de rééducation ambulatoire.

Proposer des séances de cryothérapie (basées sur l’expérience de l’INSEP)

Il s’agit de disposer d’une chambre de cryothérapie corps entier pour traiter les douleurs chroniques (pathologies rhumatologiques), permettre une récupération musculo-tendineuse rapide chez les sportifs de haut niveau et après les efforts de longue distance (marathon, ultra-trail…). Ce dispositif nouveau ne peut se faire que sur décision médicale. Les effets bénéfiques restent encore à déterminer.